Attendez vous au débat bonne inflation / mauvaise inflation
The Daily Shot : « Nous avons quelques mises à jour sur l'inflation. Sur la base des données économiques, il y a beaucoup de "slack" * dans l'économie américaine. En conséquence, l'inflation devrait se modérer. Cependant, lorsque la capacité de production et l'utilisation de la main-d'œuvre sont limitées par l'offre plutôt que par la demande, il convient de recalibrer les mesures de la sous-activité. »
* Ci-dessous le "slack", c'est-à-dire la marge restante dans le taux d'utilisation des capacités et dans le taux d'emploi de la main d'œuvre. Ces graphiques militent en théorie pour une modération de l'inflation. Mais cela est-il valable lorsque la faiblesse de ces indicateurs se justifie par des pénuries ? Les pénuries peuvent être inflationnistes. Une inflation qui ne viendrait pas de la croissance économique, mais plutôt de l'effet de la raréfaction des produits / services / capacités de production existantes par rapport à la quantité de monnaie injectée par les autorités.
Inflation : pas de signe de ralentissement
Selon Nordéa, les croissance des salaires sera forte en 2022 :
The Daily Shot : « Les anticipations d'inflation continuent d'augmenter. »
Jeroen Blokland : « Wow! Les prix à la production en Espagne ont augmenté de 23,6% en glissement annuel en septembre, la plus forte augmentation depuis décembre 1977 ! Les pressions inflationnistes en Europe sont redoutables et ne montrent aucun signe de ralentissement. »
Prix des véhicules d'occasion US :
Jeroen Blokland : « Les prix des logements aux États-Unis ont augmenté de 19,66% en glissement annuel en août. Il s'agit de la première baisse de la hausse des prix en glissement annuel depuis mai 2020. »
Quelques "petits" problèmes tout de même sur les marchés :
The Daily Shot : « L'indice de volatilité implicite du marché du Trésor (MOVE) continue de diverger de la volatilité implicite des actions (VIX). »
Que va faire la FED pour arrêter l’inflation persistante ? La réponse évidente est d’augmenter les taux. Mais les marchés actions risquent de ne pas apprécier, comme en 2018, alors peut-être que la FED hésitera à augmenter les taux. Mais dans ce cas, c’est le marché obligataire qui n’appréciera pas parce lui, il veut que la Fed s’attaque à l’inflation. C’est le problème fondamental de l’inflation persistante.
Un S&P500 avec un rendement réel net d'inflation à -1.91 %, ce n'est pas un problème tant qu'il y a quelqu'un qui rachètera derrière encore plus cher, n'est-ce pas ?
Pour bien comprendre, -1.91 % correspond au niveau de dividendes versés par les sociétés du S&P500, en tenant compte de l'inflation actuelle. Mais les investisseurs n'ont que faire du dividende net d'inflation, puisqu'ils comptent simplement sur la possibilité de revendre leurs actions, plus tard, à un prix supérieur.
Et encore ! -1.91 % tient compte de l'ingénierie financière déployée (rachats d'actions notamment).
Le seul problème c'est qu'en achetant des actions alors que les dividendes nets d'inflation sont en-dessous de -1 %, le rendement total moyen de l'investissement a été historiquement de -18.64 % sur les 6 mois suivants.
Retour des excès :
Cet article ne constitue pas un conseil en investissements. Pour tout conseil en investissements, veuillez faire appel à une consultation personnalisée. Thinkcgp.com, Andy Bussaglia et Family Patrimoine déclinent toute responsabilité en cas de préjudice causé par des investissements qui auraient été inspirés par la lecture des articles. Vous devez toujours garder à l'esprit : que l'investissement peut impliquer un risque important de perte en capital ; que le rendement de tout instrument financier mentionné sur ce site Internet peut être volatil et peut évoluer à la hausse comme à la baisse; que les performances passées ne préjugent pas des performances futures ; que les taux de change peuvent avoir un impact sur la valeur des investissements ; et que si vous avez des doutes concernant toute Information, vous devriez consulter votre conseiller en gestion de patrimoine.