Emploi US mieux que prévu - chiffres à retraiter du taux de participation
Bloomberg : Les Etats-Unis ont créé 531 000 emplois en octobre, un chiffre au-dessus des estimations.
Chômage tombé à 4.6 % après 4.8% le mois précédent.
Retraitement du taux de participation :
Lisa Abramowicz : « Bonne chance pour essayer de proposer un récit fondamental pour les taux obligataires en ce moment. Le rapport sur l'emploi d'octobre était meilleur que prévu, le marché du travail montrant de réels signes d'élan. Et les taux ont chuté. Les taux américains à 2 ans sont inférieurs de 10 points de base à ce qu'ils étaient il y a quelques jours à peine.
Comment un marché de l'emploi meilleur que prévu et une solide croissance des salaires conduisent-ils les traders à repousser les attentes d'une hausse des taux de la Fed ? Cela n'a pas de sens intuitivement.
Cela indique un bon degré de raisons techniques derrière la récente volatilité des taux à court terme, ce qui rend d'autant plus compliqué de déchiffrer les attentes du marché pour des choses comme les hausses de taux et l'inflation. »
Liz Ann Sonders – Charles Schwab : « La productivité au 3T21 était très faible (-5% taux annualisé, orange), amenant la moyenne mobile sur 4 trimestres (bleu) en territoire négatif pour la première fois depuis 2016 (maintenant le plus bas depuis 2011) » :
Explosion des volumes de call sur le Nasdaq
Euphorie spéculative sur le Nasdaq :
Plus personne ne regarde ça :
Inflation, un point de vue alternatif
Ce que j'ai lu de plus intelligent dernièrement sur l'inflation :
Bruno Bertez : « Les zozos ne comprennent rien à l’inflation parce qu’ils parlent de choses qu’ils ne connaissant pas. Le réel, ils ne connaissent pas!
Ils connaissent les théories, les modèles, ils se commentent les uns les autres, mais la réalité leur échappe.
Les éléments de langage remplacent la véritable connaissance.
Regardez ci dessous ; vous ne trouverez aucun prévisionniste ou aucun modèle pour vous expliquer ceci.
Et tout est à l’avenant; les économistes parlent d’abstractions , les vrais mécanismes leur échappent. Nous sommes depuis des années dans un monde ou le profit, les revenus, les recettes de certains producteurs, de secteurs entiers, sont comprimées. Autrement dit ces agents économiques n’avaient pas le pouvoir d’imposer leurs prix et de réaliser le profit qu’ils espéraient. Les banques centrales, et le covid viennent de leur donner une occasion en or de rattraper le temps et l’argent perdus.
Pour comprendre la hausse des prix actuelle il faut connaitre la vie, la nature humaine : les agents économiques saisissent une opportunité historique.
Les prix étaient réprimés, on était assis sur des ressorts et d’un seul coup avec les conditions exceptionnelles, permissives, les ressorts de détendent.
L’inflation était potentielle, elle était en réserve, elle se concrétise.
C’est une notion absolument essentielle à comprendre.
La politique monétaire a un rôle permissif, elle autorise ou n’autorise pas les hausses de prix , elle ne les crée pas. Sauf quand on fuit devant la monnaie mais c’est un autre aspect du problème.
Ce qui crée les hausses de prix ce sont les volontés, les désirs, les besoins des agents économiques d’augmenter leur part dans le gâteau national, international et mondial. »
Bruno Bertez
Topdown Charts : « Anticipations d'inflation au plus haut depuis 40 ans. Cet indicateur est un large composite basé sur les attentes du marché et des enquêtes (entreprises, consommateurs, économistes).
Il est clair que les attentes sont au moins à court terme ancrées à des niveaux élevés. Cela sera-t-il un problème ? »
Prix alimentaires :
Sabrina Khanniche – Pictet AM : « Avec des frictions persistantes sur les approvisionnements et une hausse des prix de l'énergie, les coûts de production de la zone euro ont augmenté au rythme le plus rapide depuis octobre 1974. Une demande saine suggère des pressions à la hausse pour les biens. Les prix des intrants et des extrants reflétés dans l'enquête PMI manufacturière ont atteint un niveau record. »
Andrea Steno Larsen – Nordea : En reprenant GUINDOS de la BCE : « L'INFLATION RALENTIRA L'ANNÉE PROCHAINE « SANS L’OMBRE D’UN DOUTE ».
Je pense qu'il y a juste un peu de doute lorsque vous regardez notre indicateur de croissance des salaires.
Je ne pense pas avoir jamais connu une arrogance similaire de la part de la BCE telle que nous le voyons actuellement »
Crise immobilière chinoise
Andrea Steno Larsen – Nordea : « Il y a donc un mois, Evergrande était le Lehman 2.0 et cette semaine personne ne parle du glissement de terrain des produits liés à l'immobilier en Chine ?
La pire performance en une semaine jamais enregistrée ! »
Reuters : « Kaisa, cotation du titre suspendue alors que la crise de la dette immobilière en Chine met en déroute les actions des promoteurs. »
Du coup, on fait chauffer la planche à billets, facile.
Yahoo Finance : « Les obligations chinoises montent grâce l'injection de liquidités de 16 milliards de dollars de la PBOC. »
Performances des classes d'actifs en contexte inflationniste
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