Il est clair que le resserrement des spreads (c'est à dire l'écart de rendement entre les obligations de bonne qualité "investment grade" et les obligations de moins bonne qualité"high yield") sur les derniers mois est impressionnant. Cela traduit l’appétit des investisseurs pour les actifs risqués.
Tous les fonds qui jouent "l'aplatissement de la courbe des taux" ou "le crédit" en ont largement profité.
A ce stade, la prime de risque liée au fait de détenir des obligations haut rendement "high yield" est devenue relativement faible. Toute mauvaise surprise, notamment en provenance des banques centrales, pourrait entraîner une baisse significative de ce marché.
En contrepoids, certains investisseurs verront cette prime de risque réduite comme étant en phase avec le nouvel environnement de taux négatifs que nous connaissons.
Le moment est peut être venu d'alléger les fonds à dominante obligataire high yield, ou, en tout cas, de ne pas y rentrer à ce stade.
Mise à jour 08/09/2016 : D'autres maisons de gestion indiquent qu'elles "sortent progressivement du high yield", à l'instar de CPR AM par exemple.
Andy Bussaglia