Taux négatifs
Wall Street Journal : Les banques allemandes disent à leurs clients de faire des dépôts ailleurs. De plus en plus de clients doivent payer des taux négatifs alors que l'épargne a augmenté avec la pandémie et la fermeture de l'économie.
Marchés obligataires / Inflation
Jeroen Blokland : "Le graphique d’Arbor Data Science montre que les obligations à long terme ont commencé l’année avec beaucoup de difficultés, le bon du Trésor américain à 30 ans ayant chuté de 14%.
Allons-nous vers la pire année pour les obligations à long terme de l'histoire ? C'est fort possible. Car à 2,17%, le rendement du rendement du Trésor à 30 ans reste historiquement bas alors que la duration à 23 ans est proche du plus haut jamais enregistré. Les rendements obligataires n’ont pas besoin d’augmenter de plusieurs points de pourcentage pour générer de lourdes pertes.
Pourtant, une chose doit être gardée à l'esprit ici. Une nouvelle hausse des rendements obligataires, en particulier au rythme actuel, mettra la Réserve Fédérale et les autres banques centrales au défi de maintenir le cap. La BCE a déjà envoyé des signes, avec plusieurs membres du conseil faisant référence aux effets négatifs potentiels de la hausse des rendements obligataires. Ironiquement, cela pourrait forcer les banques centrales à déployer encore plus d'assouplissement quantitatif, même si la croissance mondiale augmente avec la réouverture de l'économie. Imaginez ce que cela signifie pour l'inflation et d'autres classes d'actifs."
Bloomberg : Les fonds de pension semblent ne pas acheter le scénario d'inflation. «Les marchés se trompent» sur les anticipations d'inflation. «Les forces déflationnistes sont plus importantes. Les taux d'intérêt vont rester effectivement à zéro. »
Bruno Bertez : Reprise chinoise moins solide que prévu, doutes sur le scenario reflationniste.
"Les indicateurs chinois sont décevants. Ils confirment les anticipations que l’on pouvait faire à partir de l’observation du crédit impulse.
Ceci peut remettre en question aussi bien l’hypothèse inflationniste que celle de la hausse des taux longs.
Pourquoi est-ce important ? Parce que, alors que le monde panique à cause de la hausse des rendements et de la reflation mondiale, la principale dynamique des tendances inflationnistes mondiales, l’économie chinoise, s’estompe maintenant.
Son impulsion de crédit est appelée à se contracter rapidement. Cela affectera non seulement les actifs de reflation, mais poussera également les rendements à la baisse.
A suivre donc.
L’économie chinoise a été la première à se remettre de l’effondrement des covids grâce aux billions de crédits injectés dans l’économie. Il semble maintenant être le premier à inverser également l’expansion et à se réduire à mesure que le raz-de-marée du crédit touche à sa fin.
L’impulsion par le crédit touché un sommet en décembre dernier" :
Au cours du week-end, cette atténuation de l’impulsion de crédit de la Chine a été pleinement confirmée dans le PMI officiel de la Chine, qui a chuté au niveau le plus bas depuis mars, tombant à 52,4 et manquant les attentes avec un sous-indice des nouvelles commandes à l’exportation glissant en contraction …
Financial Times : Les exportateurs chinois frappés par la pénurie mondiale de conteneurs d'expédition.
Bloomberg : "Il est surprenant que les responsables ne voient même pas l’inflation comme un risque. Une confiance excessive dans les prévisions et les modèles sur lesquels elles reposent est dangereuse."
Bruno Bertez sur la monnaie saine : Must read
"C’est une faille inquiétante dans la pensée de Powell que d’assimiler une monnaie saine à une inflation relativement contenue des prix à la consommation. C’est une faille criminelle que de soutenir que les agrégats monétaires ne jouent plus et que la théorie quantitative est dépassée. Les agrégats continuent de jouer bien sûr, mais c’est le mode de calcul des agrégats qui est faux, on compte comme monnaie ce qui n’en est pas, on compte la fausse monnaie zombie et on s’étonne qu’elle ne produise pas d’inflation !"
Gold
Investing : Qu'est-ce qui cloche avec l'or ?
"En 2008, l'or est tombé à un creux de 681 $ pendant la période risk-off. En 2011, le métal jaune atteignait 1920,70 $, soit une hausse de 182%. Le creux "risk-off" de mars 2020 pour l'or était de 1450,90 $. Le même mouvement de pourcentage de 2008 à 2011 porterait l'or à un sommet de 2640 $ l'once.
Cependant, le niveau de relance monétaire est beaucoup plus élevé, donc un objectif de 3000 $ ou plus semble probable. La première raison pour laquelle l'or finira par atteindre des sommets nouveaux et plus élevés est que les banques centrales et les gouvernements ont semé des graines extrêmement inflationnistes. [...]"
Juste pour se faire plaisir, un graphique de Lasse Kamp Simonsen sur les cours de l'or, avec une comparaison du bull run d'aujourd'hui, avec le bull run des années 70'. Jusqu'à présent, d'après ce très hypothétique pattern, tout semble se passer deux fois plus vite qu'en 70' avec un point bas en juin 2021 à 1550-1650 et un top à 5500 en février 2023. Ceci n'est pas un conseil en investissement...
Croissance US, small caps, trade value et cycliques
La Deutsche Bank s'attend à ce que le PIB réel américain dépasse sa trajectoire antérieure au coronavirus d'ici la fin de 2021 :
Small caps US : cours en blanc comparé aux bénéfices par actions en rouge. Chaud devant ? Attention c'est du trailing, à re-vérifier dans 6 mois.
Le trade value VS croissance a moins performé que le trade cycliques VS défensives pour le moment :
Cryptomonnaies
Zero Hedge : Goldman Sachs redémarre son desk de trading de cryptomonnaies.