Bancaires et dividendes
Kepler Chevreux : "Le journal espagnol El Confidencial croit savoir aujourd'hui que la BCE lèvera l'interdiction des dividendes dans les semaines à venir et la remplacera par un plafond de distribution compris entre 15 et 25 %.
L’annonce de cette fourchette est conforme à notre scénario de base qui retenait un plafond de distribution de 30 %. En prenant le point médian, soit un taux de distribution de 20%, nous estimons le rendement moyen du secteur ressortirait à 1,3% en 2020 avec quelques noms au-dessus de la moyenne.
Les principaux points à retenir sont les suivants :
- Le faible niveau de distribution indiqué confirme notre opinion selon laquelle la BCE sera extrêmement progressive.
- Un tel niveau de distribution n’a rien d’attractif et est bien moins pertinent au sens boursier du terme.
- Nous pensons que certaines banques décideront d'adopter une stratégie de provisionnement plus (encore plus) prudente au quatrième trimestre, car le rendement ne sera pas un facteur de différenciation.
- La BCE pourrait être tentée d'adopter une approche "au cas par cas" dans une fourchette de 15 à 25% basée sur les réserves MDA à la fin de l’exercice 2020… Nous serions enclin à privilégier une approche "au cas par cas" plus prononcée après le test de résistance dont les résultats seront connus au mois de juillet prochain."
L'Agefi Actifs : Le droit plaide pour un retour des dividendes bancaires.
Du mieux sur la macro
Avec la publication de bons PMI, l'investissement pourrait repartir :
les ventes au détail en zone Euro : mieux que prévu
Performances des marchés et valorisations
Valorisation à long terme des marchés actions, ici le ratio cours / bénéfices ajusté du cycle :
Le mois de novembre a été le meilleur mois de novembre pour le S&P500 depuis 1928 et le meilleur mois de l'année 2020 depuis le mois d'avril. Sur les petites et moyennes capitalisations (Russel 2000), il s'agit du meilleur mois jamais réalisé.
Aujourd'hui, 92 % des actions du S&P500 traitent au dessus de leur moyenne mobile à 200 jours : un record depuis 2013.
Dans la totalité des cas en 135 ans d’histoire, le Dow Jones n’avait encore jamais gagné 15% au cours de la première quinzaine d’un mois de novembre. L’indice n’avait jamais non plus affiché un gain de 5% lors d’une année de récession…
Spéculation à son maximum : les achats de call
Le put/call ratio :
Potentiel de poursuite du rebond du segment "value", ces valeurs décotées ?
Inflation
Bloomberg : Cinq raisons de se préoccuper d'un retour de l'inflation
Marchés obligataires
Taux réels négatifs :
Lisa Abramowicz : Près de 50 emprunteurs notés "junk"aux États-Unis ont perdu de l'argent avant de payer les intérêts et autres dépenses au troisième trimestre, soit près du double du niveau du deuxième trimestre, sur un univers d'environ 600 emprunteurs: Bloomberg Intelligence
Sur les neufs premiers mois de l'année, la dette totale dans le monde a augmenté de 15 000 milliards de dollars en 2020, et va probablement excéder 277 000 milliards de dollars, c'est à dire 365 % du PIB mondial contre 320 % à la fin du mois de décembre 2019.
Risques de défauts dans le secteur de l'énergie :
Tous secteurs confondus, pour le moment les défauts se tiennent :
Des investisseurs partagés entre montée des risques et couverture des banques centrales ? C'est tout vu : les obligations "junk" notées CCC, les plus risquées, sont très recherchées. Taux au plus bas depuis 2014 :
La conséquence d'une politique monétaire extrêmement accommodante :
Short USD : le pari devient "encombré"
Un indicateur pertinent pour l'achat et la vente de mines d'or dans une optique long terme :